Réconciliation

Jours et horaires pour le sacrement de la réconciliation:

Samedi 9h30-10h30 à Notre-Dame en été et à l’oratoire St François en hiver.
Possibilité de prendre rdv avec le prêtre à un autre moment.

Le sacrement de pénitence et de réconciliation

Un éclairage sur le sacrement de réconciliation donné par le diacre Serge Kerrien, responsable de pastorale liturgique et sacramentelle pour le diocèse de Saint Brieuc et Tréguier.

Un sacrement « pour le monde »reconciliation

Pour mieux exercer la pastorale du sacrement de pénitence et de réconciliation, il convient pour les catholiques d’en revenir aux origines, d’en comprendre le sens. Quelle est l’intention de l’Église ? Ou plus exactement, quel est l’esprit de ce sacrement ? Celui-ci contient ainsi en lui-même quatre « prismes » : il est « pour le monde », il est « constitutif de l’Église », il est « don de Dieu », il « invite à vivre une parole ».

Face aux déchirures du monde, l’Église a reçu la miséricorde de Dieu. Mais pas pour elle-même : pour le monde, l’humanité. La célébration de pénitence et de réconciliation presse à appeler cette miséricorde, mais aussi à travailler à tout ce qui peut cicatriser les blessures.

Un sacrement « constitutif de l’Église »

L’annonce du pardon est constitutive de l’Église. Sur la croix, le fils de Dieu, Jésus-Christ, l’implore déjà : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». A ce titre, l’Église ne peut prendre pour accessoire ce sacrement et, surtout, ne peut se résigner au sentiment de désaffection qui le gagne actuellement.

Dieu fait don de sa grâce, Dieu n’est pas un comptable vengeur mais un père aimant : si l’Église occulte ce message, elle trahit sa mission qui est de le propager. Elle se doit de crier qu’elle propose un Dieu libérateur des « fardeaux » humains.

Les exigences pastorales, sur ce point, sont triples :

1. Proposer régulièrement le sacrement de réconciliation. Et d’une façon autre que par un simple affichage des horaires d’ouverture du « guichet ». Car seule l’Église peut inviter au pardon et à la réconciliation.

2. Travailler à la forme de la célébration. Et notamment, sortir du « ponctualisme sacramentel » et des pratiques traditionnelles, redécouvrir les rites permettant de se mettre en marche vers le sacrement (tels que le jeûne, l’œuvre de charité, l’aumône, etc) : que ceux qui ne se sentent pas prêts à recevoir le sacrement ne se sentent pas pour autant exclus de la démarche de pénitence et de réconciliation.

3. S’en référer au rituel et à ses différentes propositions