Pendant les vacances du père Le Conte, le père Josué Frédéric Liboudo, du diocèse de Ouagadougou, en études à Rome, sera présent dans notre paroisse du 19 juillet au 30 août 2021.
Une présentation du père Josué Frédéric en quelques lignes :
Le père Josué Ilboudo est prêtre du diocèse de Ouagadougou au Burkina Faso. Il est l’ainé de cinq garçons ; son père qui est catéchiste est aussi le sacristain de la paroisse cathédrale de son diocèse.
Après sa formation au petit et au grand séminaire il a été ordonné le 05 juillet 2014. Après une année de pastorale où il était vicaire de paroisse il a été envoyé aux études en Corée du sud pour quatre années et demie. Durant tout ce temps le père Josué, en même temps qu’il assurait un service pastoral le week-end, a étudié le droit canonique.
À la fin de ses études en Corée, il a été appelé pour poursuivre ses études à Rome. À Rome, il suit une formation en diplomatie à l’académie pontificale ecclésiastique en même temps qu’il rédige sa thèse en droit canonique à l’université du Latran.
Le Père Josué est heureux de l’accueil qui lui a été réservé par le Père Édouard et par les fidèles de la paroisse. Il dit sa joie de découvrir la France pour la première fois et sa grande disponibilité à apprendre de tous ceux avec qui il aura l’occasion d’échanger. Il invoque sur tous les fidèles la bénédiction du Seigneur
N’hésitez-pas à l’inviter chez vous ! (A la fin des messes ou téléphonez à la paroisse pour prendre contact avec lui : 04 74 66 06 03)
C’est l’été ! Peut-être est-ce aussi les vacances, peut-être pas, mais dans tous les cas, cette période donne envie de vivre l’imprévu, de partir à l’aventure ! On a envie de s’échapper un peu du quotidien, de nos habitudes et de nous laisser transporter vers d’autres paysages. Alors, cet été, ouvrons grand notre cœur pour laisser la Vie y entrer à grandes vagues et tant pis (tant mieux ?) si elle vient bousculer quelques-uns de nos châteaux de sable.
Vivons des aventures, traversons déluges et déserts, tombons sous le charme de belles femmes et d’hommes valeureux, chantons avec les rois et découvrons des territoires nouveaux en nous (re)plongeant dans la Bible. Avec ces 73 livres, nous avons trouvé notre lecture de l’été !
Partons à la rencontre de l’Autre, comme nous partons à la découverte d’une terre inconnue ! Cela peut être notre femme, notre mari, notre enfant, notre voisin ou collègue. Regardons-le avec un œil neuf et découvrons-le comme la merveille aimée de Dieu. Quels sont ses rêves ? Quelle chanson l’émeut aux larmes ? Quelle odeur le ramène en enfance ?
Plongeons dans la nature en plein foisonnement à cette période et, comme saint François d’Assise, dans le cantique des créatures, émerveillons-nous ! Offrons-nous des moments de contemplation et admirons la beauté, la générosité, la diversité, la fragilité et la force de la Création.
A travers la Parole de Dieu, à travers les autres, à travers la nature, explorons les profondeurs de notre cœur. Ressentons, vibrons, soyons touchés et offrons ces bouquets d’émotions à Dieu. Et pourquoi pas sous forme de poèmes, comme sainte Thérèse ? Après tout, c’est l’été : c’est le moment d’essayer !
La catéchèse a d’abord comme visée de mettre les personnes en contact, en communion, en intimité avec Jésus-Christ et à faire l’apprentissage de la vie chrétienne. A tous les âges de la vie, enfants en “éveil à la foi” et en catéchèse primaire, jeunes à l’aumônerie, sont invités à redécouvrir sans cesse que Dieu les aime, qu’il est à leurs côtés.
La paroisse Saint Augustin en Beaujolais, accompagne vos enfants de l’éveil à la Foi jusqu’à l’aumônerie du lycée. Quel que soit l’âge de votre enfant, nous l’accueillerons au sein d’un groupe.
Eveil à la Foi (3-6 ans), une rencontre par mois.
Catéchisme (7-11 ans), rencontre hebdomadaire ou bimensuelle.
Toutes les séances de caté auront lieu dans une salle de la nouvelle maison paroissiale, rue du presbytère, à côté de la cure. ● Les enfants de première année (CE1) auront deux séances par mois, le premier et troisième samedi de chaque mois de 10h à 11h. ● Les enfants de deuxième année (CE2) auront deux séances par mois, une fois tous les quinze jours, le mardi soir à 18h ● Les enfants de troisième année (CM1) auront une séance par semaine avec deux possibilités. Soit le mardi à 18h , soit le vendredi à 17h30 ● Les enfants de quatrième année (CM2) auront une séance par semaine le mardi à 18h30 ou le jeudi à 18h30
Aumônerie (collège et lycée), une rencontre par mois.
Pour l’aumônerie, nous restons sur la même organisation que cette année avec une rencontre par mois, le vendredi à partir de 17h à la sortie du collège.
Récapitulatif :
1ière année
2 samedis matin par mois
10h à 11h
salle Pauline Jaricot
2ième année
1 mardi soir sur deux
18h à 19h
salle de l’abbaye
3ième année
mardi ou vendredi soir
18h à 19h
salle Pauline Jaricot
4ième année
mardi ou jeudi soir
18h30 à 19h30
salle Jean-Paul II
aumônerie collège
un vendredi soir par mois
17h à 20h
salle de l’abbaye
Vous trouverez une fiche d’inscription familiale ci-dessous :
Dimanche 4 juillet : A l’issue de la messe, apéritif et pique-nique dans le jardin de la Maison Paroissiale à l’occasion du jubilé du père Edouard le Conte
Mercredi 7 juillet : Repas des Colibris à la Maison Paroissiale, salle de l’Abbaye, à 19h
Dimanche 26 septembre : Journée de Rentrée Paroissiale
Retrouvez ci-dessous la tribune de Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, paru le 26 mai sur le site de Famille chrétienne.
Le retour prochain du projet de loi de bioéthique au parlement a de quoi nous inquiéter, mais il ne doit pas nous décourager et encore moins nous démobiliser. Au-delà de la complexité des sujets abordés par les révisions successives de cette loi, il est bon de repérer quelques lignes de fond de ce qui est en train de se jouer.
La première concerne la fascination de la technologie. Eblouis par ce qu’elle permet de faire, nous ne voyons plus ce qu’elle induit. Le parallèle avec la crise écologique est pourtant éloquent. Les inventions du moteur à explosion, du plastique, du glyphosate, et bien d’autres, étaient à première vue pleines de promesses. On sait aujourd’hui combien ces « progrès » ont contribué au dérèglement des équilibres instables de la nature et de la biodiversité. La même erreur se reproduit aujourd’hui avec les progrès de la biotechnologie. Ce qu’elle permet de réaliser sur l’embryon humain dès les premiers instants de son existence semble prodigieux. Mais peu à peu, le regard s’obscurcit. Ce qui apparait comme un « amas de cellules » est considéré comme un en-soi manipulable et déconnecté des relations qui le constituent. On ne voit pas que toutes ces manipulations touchent à son équilibre le plus intime, à son avenir, voire même à celui de ses descendants s’il s’agit de modifier le génome. Ce n’est donc pas simplement l’environnement (ce qui environne l’être humain) qui est aujourd’hui menacé, c’est l’ensemble des créatures. D’où la nécessité d’une écologie intégrale qui prend soin, aussi, de l’être humain.
L’autre fascination est celle de la toute-puissance de la liberté individuelle. Cette liberté est certes une valeur à défendre. Mais comment ne pas voir qu’elle doit s’articuler avec celle des autres et avec la recherche du bien commun ? En réalité, la liberté ne s’acquiert pas indépendamment des autres mais grâce aux autres car nous sommes fondamentalement des êtres de relation. C’est pourquoi on ne peut satisfaire toutes les revendications individuelles – parfois compréhensibles – sous le seul prétexte que « la science peut le faire ». Il me semble important de comprendre que les libertés individuelles et le bien commun ne s’opposent qu’en apparence. Une liberté individuelle livrée à elle-même tombe dans le piège de la toute-puissance, au détriment des autres, mais aussi de l’individu lui-même, comme le montre la multiplication actuelle des addictions. La violence qui règne aujourd’hui dans certains quartiers illustre bien cette dérive. La déconstruction des repères anthropologiques les plus élémentaires au nom d’une liberté toute-puissante ébranle les liens naturels de la cohésion sociale, à commencer par ceux de la famille. Ce dont les jeunes des banlieues ont besoin, ce n’est pas « que la peur change de camp », mais d’un cadre familial et éducatif qui les aide à grandir. Un Etat capable de mettre des limites aux revendications individuelles dans le but de protéger les relations constitutives de la vie en société rend service à tout le monde.
On le voit, même pavée de bonnes intentions, l’actuelle loi de bioéthique appartient à la logique du monde d’avant. Elle induit des processus de déshumanisation et fragilise la fraternité. Laissons de côté la « science sans conscience » et faisons le choix d’une sobriété heureuse.
Dans ce contexte, nous chrétiens avons évidemment un rôle important à jouer. Notre vocation est de mettre l’amour là où il y a la haine, l’union là où il y a la discorde, la vérité là où il y a l’erreur… (cf. la prière de saint François). J’ai été très édifié il y a quelques temps en visitant un patronage dans un quartier populaire de Lyon où 30 à 40% des familles sont monoparentales, vivant parfois avec des revenus de misère. Quelle belle façon de mettre un peu de fraternité là où l’individualisme a fait tant de ravages ! On peut penser aussi à la présence de tant de religieuses dans ces quartiers, à des associations comme Le Rocher ou à des réseaux comme Espérance banlieues. Dans le contexte actuel, ces initiatives sont prophétiques. Au-delà des mots, elles proclament que le bonheur auquel nous aspirons ne se construira pas grâce à la toute-puissance de nos libertés individuelles mais en créant des liens et en nous aimant les uns les autres.
Cette invitation à nous faire artisans de fraternité n’empêche pas d’autres formes d’engagements plus politiques. Toujours avec patience et respect des personnes, il demeure nécessaire de faire entendre notre voix, de dialoguer, d’argumenter, de chercher à convaincre. On ne peut pas laisser partir à la dérive les fondements humanistes de notre pays au seul motif que « ça se fait déjà à l’étranger ». L’avenir de notre société mérite mieux que cela.
Et puis, encore et toujours, il faut prier ; prier et jeûner. Avec foi, entrons dans le combat de Dieu. Nous ne combattons pas en vue d’une victoire, mais à partir de la victoire déjà acquise par Jésus. C’est la vie et l’amour qui l’emporteront !
Le troisième vendredi après la Pentecôte, l’ Eglise catholique fête le Sacré Coeur de Jésus. Plus globalement, le mois de juin est le mois associé au Cœur de Jésus. C’est donc une belle occasion de nous rapprocher de ce cœur débordant d’amour pour chacun de nous, de ce cœur qui ne bat que pour nous, de ce cœur infiniment miséricordieux. Cette solennité, instituée suite aux demandes du Christ à sainte Marie-Marguerite Alacoque lors de ses apparitions à Paray-le-Monial, peut nous inviter à entrer plus profondément dans le mystère du Cœur Sacré de Jésus.
“Ce coeur qui a tant aimé les hommes”, pourquoi nous est-il si précieux ?Les litanies du Sacré Coeur de Jésus nous donnent pas moins de 32 raisons de l’adorer ! En voici quelques-unes :
“broyé à cause de nos péchés”, “percé de la lance” – comme Dieu prend soin de nous – nous pouvons nous aussi prendre soin de ses blessures. Adressons-luiune belle prière de réparation pour prendre conscience de la manière dont nous pouvons, dans notre vie de tous les jours, le soulager.
“sanctuaire de la justice et de l’amour”, “patient et très miséricordieux”, il est la concrétisation des désirs de nos cœurs. Nous pouvons profiter de ce mois de juin pour lui offrir un acte de consécration et nous engager à l’aimer et le servir de tout notre être.
“Maison de Dieu et porte du Ciel”, “source de vie et de sainteté” … Le psalmiste dit : “J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.” (Psaume 26 ; 4). Oui, dans le cœur du Fils, nous avons trouvé la maison du Père ! C’est bien là que nous voulons vivre, tous les jours de notre vie ! Nous pouvons le demander au Seigneur au cours d’une neuvaine au Sacré Coeur.